Post by david on Feb 14, 2016 10:04:56 GMT -5
Pour moi, le désir d'avoir des enfants a toujours été présent. En découvrant mon homosexualité, adolescent, je croyais devoir faire ce deuil. Je n'avais pas de modèle qui me laissait croire autre chose. Avec notre société actuelle et son ouverture, l'adoption est là. C'était pour moi une voie évidente.
La question que nous avons eu à nous poser était par rapport à l'adoption d'un enfant à besoins spéciaux ou pas. Nous avions un bagage et nous sentions prêts à cette aventure. Nous avions nos limites, que nous avons nommées et respectées. Pour moi, c'était un projet de famille excitant, que l'enfant ait ou non un handicap. Nous étions à ce moment famille d'accueil avee le CRDI, et savions que le quotidien apportait des joies et des fiertés (et des défis aussi), que les plaisirs seraient au rendez-vous. La question ne se posait pas vraiment, pour nous c'était une évidence que nous laissions la porte ouverte à cette possibilité d'un enfant dit différent. Et c'est ce qui s'est présenté dans nos vies avec Maxime. A notre 2ème projet d'adoption, la question d'adopter ou non un enfant avec handicap est venue. Et nous nous la sommes posée à l'inverse: Pourquoi pas? Encore une fois, notre porte était ouverte à cette éventualité. Rose est arrivée dans nos vies avec sa belle différence.